"Personnaliser le soin, encadrer l’autonomie, produire des vulnérabilités. Une reconnaissance idéologique des adolescents et jeunes adultes atteints de cancer en France."
Directeurs de thèse
Philippe Bataille
Section de CNU : 19 - 70
Thèse soutenue le 20 Janvier 2017 à l’EHESS
Discipline de référence
Sociologie
Cadre(s) théorique de référence
Sociologie de la santé, de la jeunesse et de l’éducation, à travers différents objets (socialisation, autonomie, accompagnement, professionnalisation, intervention sociale, politiques sanitaires et sociales)
éducation, santé, jeunesse, travail social, politiques sanitaires et sociales
Résumé de la thèse
Mes recherches portent sur les enjeux éducatifs aux frontières des dispositifs sanitaires et sociaux.
Après avoir analysé en Master les identités professionnelles des animateurs à l’hôpital (sous la direction de Richard Rechman à l’IRIS), mon travail de thèse a pris pour objet le déploiement d’une politique de personnalisation des soins en cancérologie.
Dans ce travail de thèse sous la direction de Philippe Bataille à l’EHESS, j’ai interrogé plus particulièrement l’accompagnement des jeunes malades du cancer au prisme des enjeux éducatifs et d’autonomie (notamment l’éducation thérapeutique du patient).
Dans la continuité de ces travaux, j’occupe cette année un poste de chercheur de niveau post-doctoral au sein d’une recherche coordonnée par Séverine Chauvel et Lila Belkacem, qui interroge les pratiques d’éducation populaire, me permettant d’ouvrir mes analyses davantage en dehors des institutions sanitaires, et d’interroger plus largement les thèmes de la professionnalisation, de la jeunesse et de l’intervention sociale.
Ces recherches pendant et après le doctorat m’ont conduit à investir plusieurs objets de recherche :
le mouvement de démocratie sanitaire et la place croissante des associations et des usagè·e·s dans le système de soin et les institutions ;
la formalisation de l’éducation thérapeutique du patient en France ;
le contenu des formations pour les professionnel·le·s et la diffusion d’un savoir « psy » dans les institutions médico-sociales ;
la constitution d’une identité professionnelle des médecins pour adolescents et jeunes adultes en onco-hématologie ; les modifications structurelles de la relation entre l’individu et les institutions.