Séminaire "Zones frontières : Enquêtes aux frontières des sciences sociales: regards croisés sur la pauvreté"
Publié le 22 septembre 2014
Séminaire "Zones frontières" 2014-2015, organisé conjointement par Patrick Bruneteaux (CESSP), Cédric Frétigné (LIRTES), Thomas Sauvadet (LIRTES) et Daniel Terrolle (LAVUE-AUS)
Date(s)
du 13 novembre 2014 au 12 février 2015
De 13h30 à 16h00
Lieu(x)
Université Paris 1 Panthéon Sorbonne Salle de réunion du Centre de Recherche Politique de la Sorbonne/CESSP 14 rue Cujas 75005 Paris Métro : Cluny-La Sorbonne (ligne 10) RER : Luxembourg (ligne B)
Le séminaire «Zones frontières» s’est donné, depuis son origine, un objectif d’interrogation critique des objets préconstruits et des méthodes déployées par les chercheurs dans le champ de la «pauvreté». Sa particularité a toujours été d’interroger les zones-frontières du savoir sur les pauvres (les objets minorés, les terrains inexploités, les perspectives dominées, les méthodologies délégitimées).
Le séminaire 2014-2015 se propose de faire un pas de côté et de mettre l’accent sur une autre «zone-frontière», celle qui distingue (plus ou moins arbitrairement, plus ou moins facticement selon les situations), le travail du chercheur de celui de l’expert, qu’il soit journaliste d’investigation ou acteur réflexif de pratiques déviantes qui ont été les siennes. Il s’agit donc de se situer au cœur d’une préoccupation récurrente : celles des frontières mais également des porosités entre mondes de la recherche académique (entre sociologie et économie cette année) et entre univers «scientifiques» et mondes «profanes» (autres producteurs de savoir, acteurs sociaux réflexifs).
Plusieurs visions concurrentes ou complémentaires se donnent également pour objectif la production et la diffusion de connaissances sur les situations extrêmes en matière de pauvreté. Mais il est plus rare de les entendre et de les faire communiquer, la recherche académique se prétendant souvent «au dessus de la mêlée». Nous convions donc, à côté des «collègues», d’autres entrepreneurs de vérité que les doctorants ou les chercheurs statutaires.