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Journée d'études: "L'«usager», c'est fini? Enjeux et paradoxes d'un référentiel en vogue."
Publié le 16 octobre 2015
Journée d'études organisée par l'axe 3 du LIRTES, dans le cadre du cycle de conférences: "Les nouvelles figures figures de l'usager: de la domination à l'émancipation?"
Date(s)
le 5 novembre 2015
De 9h30 à 17h
Lieu(x)
Université Paris-Est Créteil
Immeuble Pyramide
Salle 301, 3ème étage
80 avenue du Général de Gaulle
94009 Créteil cedex
Métro: Créteil-L'Échat (ligne 8)
Plan d'accès
Immeuble Pyramide
Salle 301, 3ème étage
80 avenue du Général de Gaulle
94009 Créteil cedex
Métro: Créteil-L'Échat (ligne 8)
Plan d'accès
Présentation
À travers la notion d’usager, c’est toute une dimension de la démocratie qui est aujourd’hui « en travail ».
Mise en exergue dans les années 1980 lors du projet de modernisation du service public (rapport Sapin 1983), cette notion est montée en puissance dans les années 2000 afin de promouvoir une citoyenneté plus active, plus participative et, en même temps, plus conforme à la nouvelle économie des dépenses publiques. Tel est, par exemple, l’esprit de la réforme des institutions sociales et médico-sociales (loi 2002-2) qui préconise « de mettre l’usager au centre du dispositif » tout en affichant les nécessités et les façons d’évaluer les services rendus.
Mais visiblement, la volonté politique ne suffit pas : le terme usager fait actuellement l’objet de controverses dans le champ de l’intervention sociale alors que dans d’autres domaines, son utilisation est ignorée, récusée, voire rejetée par les acteurs ou, au contraire, adoptée par des protagonistes qui veulent souligner l’importance de certains enjeux de citoyenneté et plus encore, lorsqu’il s’agit de dignité humaine.
De nombreux travaux ont montré que les recompositions contemporaines de la solidarité, liées aux politiques d’ « activation », produisent des effets opposés aux valeurs et aux objectifs affichés (imbroglios juridiques, dénégation de la situation des personnes ou pression morale sur celles-ci…). Dans ce contexte, la promotion de l’usager, n’a-t-elle pas aussi pour effet d’éluder d’autres catégories significatives comme celles de l’ayant droit, du bénéficiaire, du patient, du client, ou encore du consommateur… ? Les institutions parviennent-elles à se saisir de la notion d’usager sans tomber dans les travers de l’injonction participative ? La notion n’est-elle pas, en outre, trop étroite ou au contraire trop banalisée, pour désigner certaines formes militantes d’expressions citoyennes ?
Cette journée d’étude consacrée aux paradoxes que soulève la notion d’usager a pour objectif de synthétiser les différents apports des séquences précédentes et de poursuivre la réflexion en ouvrant de nouvelles perspectives d’analyse. Celles-ci s’appliqueront non seulement au champ de l’intervention sociale mais aussi, pour comparaison, à d’autres champs où les contraintes s’exercent différemment, tels que la santé mentale et le milieu pénitentiaire.
> Télécharger le programme complet
À travers la notion d’usager, c’est toute une dimension de la démocratie qui est aujourd’hui « en travail ».
Mise en exergue dans les années 1980 lors du projet de modernisation du service public (rapport Sapin 1983), cette notion est montée en puissance dans les années 2000 afin de promouvoir une citoyenneté plus active, plus participative et, en même temps, plus conforme à la nouvelle économie des dépenses publiques. Tel est, par exemple, l’esprit de la réforme des institutions sociales et médico-sociales (loi 2002-2) qui préconise « de mettre l’usager au centre du dispositif » tout en affichant les nécessités et les façons d’évaluer les services rendus.
Mais visiblement, la volonté politique ne suffit pas : le terme usager fait actuellement l’objet de controverses dans le champ de l’intervention sociale alors que dans d’autres domaines, son utilisation est ignorée, récusée, voire rejetée par les acteurs ou, au contraire, adoptée par des protagonistes qui veulent souligner l’importance de certains enjeux de citoyenneté et plus encore, lorsqu’il s’agit de dignité humaine.
De nombreux travaux ont montré que les recompositions contemporaines de la solidarité, liées aux politiques d’ « activation », produisent des effets opposés aux valeurs et aux objectifs affichés (imbroglios juridiques, dénégation de la situation des personnes ou pression morale sur celles-ci…). Dans ce contexte, la promotion de l’usager, n’a-t-elle pas aussi pour effet d’éluder d’autres catégories significatives comme celles de l’ayant droit, du bénéficiaire, du patient, du client, ou encore du consommateur… ? Les institutions parviennent-elles à se saisir de la notion d’usager sans tomber dans les travers de l’injonction participative ? La notion n’est-elle pas, en outre, trop étroite ou au contraire trop banalisée, pour désigner certaines formes militantes d’expressions citoyennes ?
Cette journée d’étude consacrée aux paradoxes que soulève la notion d’usager a pour objectif de synthétiser les différents apports des séquences précédentes et de poursuivre la réflexion en ouvrant de nouvelles perspectives d’analyse. Celles-ci s’appliqueront non seulement au champ de l’intervention sociale mais aussi, pour comparaison, à d’autres champs où les contraintes s’exercent différemment, tels que la santé mentale et le milieu pénitentiaire.
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Contact :
Michèle Becquemin
:
michele.becquemin@u-pec.fr
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