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Journée d'études "L'institution peut-elle faire participer les usagers?"
Publié le 18 décembre 2014
L’axe 3 du LIRTES propose pour les années 2014 et 2015 un programme de quatre journées d’étude intitulé «Les nouvelles figures de l’usager: de la domination à l’émancipation?» et dont la troisième séance aura lieu le 3 février 2015.
Date(s)
le 3 février 2015
De 9h à 16h30
Lieu(x)
Université Paris-Est Créteil
- Faculté de droit, Amphi B4
83 avenue du Général de Gaulle
- Bâtiment La Pyramide, salle 301
80 avenue du Général de Gaulle
94009 Créteil
Métro: Créteil l'Échat (ligne 8)
Plan d'accès
- Faculté de droit, Amphi B4
83 avenue du Général de Gaulle
- Bâtiment La Pyramide, salle 301
80 avenue du Général de Gaulle
94009 Créteil
Métro: Créteil l'Échat (ligne 8)
Plan d'accès
Présentation
Cette troisième journée d'études questionne tout particulièrement l’emprise des normes institutionnelles et politiques sur les professionnels et les publics, ainsi que les conditions de leurs évolutions.
Rappel de la problématique générale du programme 2014 - 2015
La montée en puissance de la catégorie d’usager depuis les années 1980 (Rapport Sapin, 1983) est l’une des manifestations de la modernisation de l’action publique. La loi de 2002-2 sur les institutions sociales et médico-sociales est assurément l’expression la plus marquante de cet aggiornamento de la nouvelle gouvernance du social : la promotion de droits relatifs aux usagers soutenue par une conception de la citoyenneté plus active et participative s’y affiche comme un gage de renouvellement démocratique.
A terme, l’un des effets d’une telle volonté politique est la banalisation de la notion d’usager qui tend, d’une part à passer dans le langage courant (donc à se vider de ses sens) et d’autre part à recouvrir d’autres catégories comme celle de l’ayant droit, de bénéficiaire, de patient, de client, voire de consommateur… Pourtant, les configurations et les enjeux sont fort différents entre les rapports sociaux qui président à la reconnaissance des droits des «sans» (papier, domicile, travail, ressources), à celle des droits des personnes handicapées, âgées, hospitalisées, à celle des droits des familles et notamment des parents, ainsi qu’à celle des enfants – que l’on peut, malgré leur minorité, considérer comme des usagers (de l’école, des services de soin et de protection, des services de loisirs et de sports …) ce, au nom des droits de l’enfant.
Qu’en est-il des figures de l’usager et des configurations dans lesquelles les personnes sont amenées à faire valoir leurs droits? Pour quel gain de reconnaissance? A la marge des instances institutionnelles, apparaissent des mobilisations plus autonomes. Comment celles-ci interrogent-elles la définition institutionnelle de la participation?
Entrée libre.
> Programme détaillé
Cette troisième journée d'études questionne tout particulièrement l’emprise des normes institutionnelles et politiques sur les professionnels et les publics, ainsi que les conditions de leurs évolutions.
Rappel de la problématique générale du programme 2014 - 2015
La montée en puissance de la catégorie d’usager depuis les années 1980 (Rapport Sapin, 1983) est l’une des manifestations de la modernisation de l’action publique. La loi de 2002-2 sur les institutions sociales et médico-sociales est assurément l’expression la plus marquante de cet aggiornamento de la nouvelle gouvernance du social : la promotion de droits relatifs aux usagers soutenue par une conception de la citoyenneté plus active et participative s’y affiche comme un gage de renouvellement démocratique.
A terme, l’un des effets d’une telle volonté politique est la banalisation de la notion d’usager qui tend, d’une part à passer dans le langage courant (donc à se vider de ses sens) et d’autre part à recouvrir d’autres catégories comme celle de l’ayant droit, de bénéficiaire, de patient, de client, voire de consommateur… Pourtant, les configurations et les enjeux sont fort différents entre les rapports sociaux qui président à la reconnaissance des droits des «sans» (papier, domicile, travail, ressources), à celle des droits des personnes handicapées, âgées, hospitalisées, à celle des droits des familles et notamment des parents, ainsi qu’à celle des enfants – que l’on peut, malgré leur minorité, considérer comme des usagers (de l’école, des services de soin et de protection, des services de loisirs et de sports …) ce, au nom des droits de l’enfant.
Qu’en est-il des figures de l’usager et des configurations dans lesquelles les personnes sont amenées à faire valoir leurs droits? Pour quel gain de reconnaissance? A la marge des instances institutionnelles, apparaissent des mobilisations plus autonomes. Comment celles-ci interrogent-elles la définition institutionnelle de la participation?
Entrée libre.
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