Première séance de la journée d'études "De l’intervention sociale à la sociologie d’intervention : Actualité d’une notion devenue concept", organisée par l'axe 3 du REV-CIRCEFT
Date(s)
le 23 avril 2013
De 9h à 16h
Lieu(x)
Salle 301
Immeuble La Pyramide
Université Paris Est Créteil
80 avenue du Général de Gaulle
94009 Créteil
Métro : Créteil L'Echat (ligne 8)
L’axe 3 de l’équipe REV propose, pour son programme de travail 2013, de réfléchir sur son objet principal : l’intervention sociale. Une même notion, celle d’intervention, peut être associée à des formes d’action sociale (nouveaux métiers du social, dispositifs, modes d’action) d’une part, à une approche disciplinaire d’autre part, cette dernière se concrétise entre autre aujourd’hui en une sociologie spécialisée dite sociologie de l’intervention.
Dans cette séance, nous rapprocherons l'intervention sociale de l'intervention sociologique tâchant de saisir le commun dénominateur ou les différences de ces approches qui se veulent toutes les deux des formes d’intervention.
L’histoire de l’intervention sociale se détache de celle du travail social. Celle de l’intervention sociologique est déjà longue et composite. Gilles Herreros a décrit dans un ouvrage les différents courants pouvant relever de cette appellation, celui représenté par Alain Touraine dit des mouvements sociaux - l’intervention sociologique consistant à identifier ces mouvements porteurs de changements, à conforter, soutenir leurs principaux acteurs, mais aussi la socianalyse et autres courants psychosociologiques dans lesquels l’intervention passe d’abord par une analyse de la commande faite aux analyseurs et révélatrice d’un état de l’organisation ou de l’institution demandeuse, ou encore de l’analyse institutionnelle (René Lourau) transposant à l’institution les apports de la psychanalyse.
Comment sont-ils impliqués dans l’action et les changements sociaux ?. Quels sont les points communs et différences de ces formes d’intervention dans leurs rapports à l’action et aux savoirs ? Quelles postures différenciées pour leurs protagonistes ? Ces questions se posent depuis les zones de recouvrement de ces expressions.